Le maire d'Oakland tente de redynamiser la ville en attirant des populations blanches et aisées dans le centre ville. Cette politique contribue à pousser les populations les plus pauvres au dehors et à morceler l'électorat noir.
Les Etats-Unis s'hispanisent tellement vite que les Américains de souche européenne ainsi que la communauté noire s'inquiètent de ce phénomène. La société toute entière subit des transformations de sa culture, de ses valeurs, de son mode de pensée. Cet ouvrage retrace l'histoire et dresse le bilan de ces flux migratoires.
L'auteur identifie les formes d'internationalisme "transfrontières" (réseau d'alliances liant organisations et militants syndicaux, défenseurs des droits des immigrés et de l'environnement) apparues entre 1994-1998 aux Etats-Unis, en réaction au libre-échange, à la mondialisation et aux développements locaux générés par le North American Free Trade Agreement (NAFTA). Il examine les ouvertures et limites du North American Agreement on Labor Cooperation (NAALC), accord complémentaire sur le travail, ainsi que les éventuelles possibilités pour les travailleurs étrangers et les syndicats d'instaurer une réelle "mondialisation par le bas".
Résultat d'une enquête menée auprés des ouvriers agricoles hispaniques, saisonniers ou immigrés en Caroline du Nord visant à identifier les problèmes de santé de cette population et les barrières freinant le recours aux services de santé. Aprés avoir dégagé les caractéristiques socio-démographiques des sujets enquêtés et repéré les maladies courantes, les formes de thérapeutique et de médication utilisées sont examinées en soulignant la nécessité d'améliorer l'accès aux soins.
Les Etats-Unis sont une nation d'immigrants et sont devenus une véritable mosaïque de nationalités et de religions. Ce qui caractérise les nouveaux immigrants, venant pour la plupart d'Asie ou d'Amérique latine, c'est le maintien des liens culturels et linguistiques avec le pays d'origine. L'auteur s'interroge sur la recomposition démographique et identitaire de la société américaine impulsée par ces nouveaux immigrants.
Tentative d'explication des attitudes américaines contemporaines à l'égard de l'immigration élaborée à partir de l'analyse empirique de six hypothèses de facteurs susceptibles d'influencer les comportements. Les auteurs s'appuient sur les résultats d'un sondage d'opinion mené en 1993 sur le taux d'immigration : à maintenir tel quel, à réduire ou à augmenter. Ils utilisent des variables se référant à la santé économique du pays, aux sentiments d'aliénation sociale et politique, d'isolationnisme face à l'économie internationale et aux relations étrangères.
Ce document propose une synthèse des résultats d'études menées aux Etats-Unis sur l'accès à l'emploi des minorités ethniques et raciales. Il se compose d'un rapport sur le contexte historique et social dans lequel ont été menées les recherches et sur son évolution; d'une description de quatre enquêtes réalisées auprès de demandeurs d'emploi Noirs et Hispaniques; d'une analyse du taux de discrimination et d'exemples de comportement raciste révélés par l'enquête; d'un commentaire des résultats fournis par les tests de recoupement pratiqués avec les employeurs.
Cet article traite d'une des conséquences, peu étudiée jusqu'ici, des migrations aux Etats-Unis : les disparités sociales et démographiques affectant les régions, en relation directe avec les courants migratoires. En se fondant sur des données recueillies entre 1985 et 1995, l'auteur examine les destinations et implantations régionales distinctes des migrants selon le niveau d'éducation, de vie et l'ethnie (Hispaniques, Asiatiques) ; il évalue le phénomène de "balkanisation" démographique généré par ces schémas migratoires depuis les années 1995.
Cette analyse des effets de la composition des ménages sur l'emploi des Dominicaines résidant à New York révèle que le contexte social joue un rôle plus déterminant que la culture du groupe minoritaire dans la participation de ces femmes à la force de travail. En examinant la situation dans le pays d'origine il s'avère que la présence d'un époux ou d'un homme adulte au foyer tend à entraîner une faible activité professionnelle féminine en République Dominicaine alors qu'elle tend à la faire croître à New York. Ces données sont comparées à celles d'autres minorités hispaniques des Etats-Unis.
Analyse des changements intervenus dans la composition raciale et ethnique des quartiers de l'agglomération new yorkaise entre 1970-1990, période d'implantation de nouveaux groupes d'immigrés. L'étude des recensements (1970, 1980, 1990) met en lumière les quatre groupes majeurs constitutifs de la population des Etats-Unis (New York) : Asiatiques, Hispaniques, Noirs Américains non hispaniques, blancs non hispaniques. Deux aspects paradoxaux sont soulignés : le développement de la pluriethnicité des quartiers, le développement des quartiers pluriethniques. Enfin, les formes de ségrégation raciale et d'intégration sont examinées dans le cadre des changements intervenus.
Montée du racisme aux Etats-Unis. Evolution des minorités : dans 25 ans, les Hispaniques seront plus nombreux que les Noirs. Analyse de la politique d'immigration qui en découle.
Réflexion sur les notions de race, sexe et classes sociales en tant que sujets d'étude et disciplines d'enseignement aux Etats-Unis. De leur approche littéraire (analyse des ouvrages classiques relevant de divers domaines - anthropologie, économie, psychologie, sociologie - et abordant ces thèmes) et de leur approche expérimentale (enseignement en université), les auteurs tirent des conclusions. Ils soulignent l'interrelation qui unit ces trois éléments, la nécessité de les intégrer dans les programmes d'enseignement, la pauvreté du matériel à la disposition des enseignants. Enfin ils se proposent d'élaborer une pédagogie visant à susciter, chez les étudiants, une conscientisation du Multiculturalisme américain et une «pensée critique» face à ces trois catégories d'analyse, pertinentes pour toutes les questions sociales.
Cet article traite des dimensions de race, sexe et classes sociales qui entourent le développement de la force de travail «contingente», dans l'économie des Etats-Unis. Cette désignation concerne les travailleurs dépourvus de la sécurité d'emploi fixe : intérimaires, saisonniers, entrepreneurs, travailleurs à temps partiel, sur contrat, sous-traitant, etc...). Les exemples présentés montre l'articulation des trois dimensions à ce nouveau type de main-d'oeuvre, une main-d'oeuvre flexible soumise aux fluctuations économiques. L'auteur montre que ces «arrangements» précaires défavorisent femmes, minorités ethniques et ouvriers blancs non qualifiés, et qu'il s'agit là d'une exploitation du travailleur. L'intersection entre travail «contingent» et stratification sociale illustre la permanence de la lutte de classe.
Cette étude porte sur la répartition de la maladie et de la santé au sein de la population des Etats-Unis vue à travers l'impact des trois facteurs sociaux que sont le sexe, la classe, la race ou l'ethnicité. Parmi les groupes raciaux examinés - Blancs et Noirs Américains, Hispaniques, Asiatiques - le sexe n'est pas un critère distinctif, alors que le lien direct entre classes sociales et maladies est attesté pour tous les groupes, de tout âge, et plus marqué que l'impact de la race, sur la morbidité, la mortalité et l'espérance de vie. Bien que de moindre importance le critère de race ne doit pas être ignoré. Il apparaît que l'amélioration de la santé passe par la suppression des inégalités sociales.
L'auteur examine les causes du fossé qui sépare les objectifs et résultats de la politique d'immigration aux Etats-Unis, ainsi que les causes de l'indifférence du gouvernement à l'égard de ce fossé. Il étudie la situation migratoire dans les pays industrialisés, les politiques de contrôle des flux d'entrée, les causes du recours à la main-d'oeuvre étrangère. Après avoir décrit l'expérience américaine, et plus particulièrement le cas de la Californie, caractérisée par un fort taux de clandestins (Hispaniques, Asiatiques), il fait état du débat entre partisans d'une plus sévère restriction des migrations et partisans d'une plus grande admission d'immigrés. Il se fait, quant à lui, le défenseur des politiques de lutte contre l'immigration clandestine, intégration des étrangers installés afin d'éviter la formation d'un nouveau sous-prolétariat.